Maïsadour dresse un « bilan mitigé » pour ses productions végétales

C’est une première et c’est « une belle réussite », assure-t-on chez Maïsadour. Mercredi 8 novembre à Tartas (Landes), la coopérative du Sud-Ouest a en effet rassemblé tous les agriculteurs adhérents des différentes organisations de producteurs sur une seule journée pour les assemblées générales 2022-2023 de ces OP. « D’habitude, cela se déroule sur plusieurs journées. Là, cela a permis aux agriculteurs de se rencontrer. Pour la première fois, nous avions aussi des stands présentant les différents services du groupe », fait savoir Aurélie Zimmermann, la directrice communication du groupe.

Davantage de surfaces contractualisées

En productions végétales, Maïsadour dresse un « bilan mitigé » de l’exercice 2022-2023. En cause : « Volatilité des marchés, inflation, sécheresse à l’été 2022 » et collecte en berne. La production de légumes, au printemps 2023, a été, en revanche, « au rendez-vous ».

Côté commercialisation et sécurisation des revenus, « Maïsadour a renégocié les contrats de légumes pour augmenter leur valeur ajoutée. Ce fut le cas, par exemple, avec Bonduelle (plus de 54 000 tonnes par an de maïs doux commercialisées) et Ardo (plus de 15 000 tonnes de légumes verts et plus de 41 000 tonnes de maïs doux). » Au chapitre du maïs waxy, « les contrats avec les industriels internationaux comme Ingredion ou Cargill ont également été revus à la hausse » : +11 % de surface sur le dernier exercice.

Une collecte d’automne « plus fructueuse »

Selon le groupe coopératif, les perspectives sont « belles » pour les productions végétales. En effet, la collecte d’automne 2023 est « plus fructueuse » que celle de 2022, notamment parce que les agriculteurs ont semé le maïs plus tôt. 503 000 t de céréales et oléoprotéagineux étaient collectés à fin octobre, dont 483 908 t de maïs classe A et maïs à valeur ajoutée.